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Social Networks

50% of French people would prefer a world without social networks

Social networks: good or bad for the French? Between anxiety and demand for regulation, the results are mixed.

Un sondage du think tank Destin Commun* compare le rapport du public aux réseaux sociaux entre la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et les États-Unis. Qu'est-ce qu'on apprend ? Les Français veulent reprendre le contrôle.

Les mots utilisés par les Français pour décrire les réseaux sociaux

L’impact des réseaux sociaux sur la société est spontanément perçu comme négatif : « dangereux », « harcèlement », « désinformation. » sont autant de qualificatifs associés par les Français aux réseaux sociaux. Mais ce n’est pas tout, puisque selon les personnes interrogées, ils font aussi perdre du « temps ». En cause ? Leurs contenus « addictifs », « abrutissants » et « chronophages ». Toutefois, au-delà de leur caractère jugé « envahissant », les Français admettent qu’ils peuvent aussi être vecteurs « d’ouverture » et permettent de s’informer.

Réseaux sociaux : bonne ou mauvaise chose ?

1 Français sur 2 déclare qu’il préfèrerait « vivre dans un monde où les réseaux sociaux n’auraient jamais été inventés ». Une proportion plus importante qu’au Royaume-Uni (42 %), en Allemagne (37 %) et aux États-Unis (34 %). Seuls 18 % considèrent que « les réseaux sociaux sont une bonne chose pour la société en général », tandis que 36 % jugent qu’ils sont « une mauvaise chose ».

Sans surprise, l’enquête révèle une préoccupation unanime : les conséquences des réseaux sociaux sur les enfants. Toutefois, des quatre pays interrogés, les Français sont ceux qui craignent le plus les conséquences négatives sur les plus jeunes. Ainsi, 8 Français sur 10 considèrent que « les réseaux sociaux sont un lieu dangereux pour nos enfants. » Parmi les craintes exprimées, trois types de risques ressortent. Par ordre d'importance, les Français s’inquiètent pour la sécurité et l’intégrité des enfants (harcèlement, prédation sexuelle, contenus violents ou pornographiques), le risque de manipulation (arnaques, désinformation, radicalisation) et enfin la santé mentale et les facultés cognitives.

Réseaux sociaux : un risque pour la société et la démocratie

Au-delà de l’impact sur les plus jeunes, les Français sont très majoritairement conscients des risques que font peser les réseaux sociaux sur la société en général. Ainsi, 7 Français sur 10 considèrent que « les réseaux sociaux sont un lieu où les points de vue les plus extrêmes prennent trop de place ». Une perception en croissance de 7 points depuis décembre 2021. Autre opinion qui gagne du terrain : 1 Français sur 2 considère aujourd’hui que « les réseaux sociaux sont une menace pour le bon fonctionnement de la démocratie. » (+ 5 points depuis 2021).

TikTok, le réseau social le plus détesté des Français

Interrogés sur l’impact des différentes plateformes (9 au total), TikTok est le réseau social qui bénéficie de l'image la plus négative : 6 Français sur 10 déclarent qu’ils préféreraient « vivre dans un monde où TikTok n’aurait jamais été inventé ». Bien que moins critiques à l'égard du réseau social chinois, les 18-24 ans sont tout de même 46 % à être en accord avec cette affirmation. Là encore, les Français se montrent plus radicaux que les autres pays enquêtés. La moitié d’entre eux (49 %) soutiendraient une mesure visant à supprimer totalement TikTok, contre seulement un tiers des Américains.

Quels sont les réseaux sociaux perçus positivement ? WhatsApp et YouTube.

Les Français en faveur d’une plus forte régulation des réseaux sociaux

Enfin, des quatre pays étudiés, la France est le pays le plus favorable à la régulation des réseaux sociaux, devant le Royaume-Uni. Ils sont 57 % à souhaiter que les pouvoirs publics renforcent le contrôle. Notons qu’une large majorité reconnaît également la responsabilité des parents, identifiés de loin, comme les premiers responsables de la protection des enfants contre les dangers d’Internet. Un contrôle que les parents peinent à appliquer puisqu'ils sont 54 % à déclarer avoir des difficultés pour limiter le temps passé par leurs adolescents sur leur téléphone.

Pour protéger les plus jeunes, trois mesures sont largement consensuelles dans les 4 pays : la limitation effective de l'accès aux sites pornographiques, l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans et l'interdiction des téléphones dans les écoles. Au niveau de la France, si 84 % sont pour un renforcement des limites d’âge pour l’accès aux sites pornographiques, ils sont 64 % à être favorables à une interdiction totale (77 % des femmes contre seulement 50 % des hommes). Concernant la limite d’âge pour accéder aux réseaux sociaux : 75 % se déclarent contre la possibilité d’ouvrir un compte pour les moins de 15 ans et 57 % souhaiteraient même les interdire aux moins de 18 ans (conformément aux recommandations de la Commission sur l’exposition des jeunes aux écrans). Fait surprenant, 7 Français sur 10, seraient favorables à la vérification de l’âge pour l’ouverture d’un compte sur un réseau social, via une pièce d’identité.

Enfin, interrogés pour savoir s'ils seraient prêts à renoncer aux réseaux sociaux, un tiers des Français déclare y avoir déjà réfléchi, dont près d'1 jeune sur 2.

Méthodologie : enquête en ligne réalisée en partenariat avec Dynata auprès de 2049 Français âgés de 18 ans et plus entre le 29 avril et le 1er mai 2024.
*Rapport complet.

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